Des bruits de pas...dans le couloir du Hall

... se font entendre dans le couloir du troisième étage d'ordinaire si calme en cette heure de la journée. Harry venait de se réveiller de bon matin et n'arrivait plus à retrouver le sommeil. Les draps retournés dans tous les sens et ses cheveux encore plus en bataille qu'habituellement montraient le combat acharné qu'il avait eu pour se rendormir... sans succès. Il regarda la pendule... 5h30. Il ravala un baillement, s'étira un peu et jetta un coup d'oeil vers le lit de son meilleur ami. Celui-ci était profondément installé dans les bras de Morphée, sa respiration plus lente et son souffle plus lourd en témoignaient. Tant pis, il devait se lever et faire quelque chose, sinon on allait encore lui reprocher sa mauvaise humeur matinale.

Tout doucement, presque sans bruit, il sorti de la douce chaleur des couvertures pour se retrouver dans l'air un peu plus frais du matin. Il s'apprêta comme il se doit pour pouvoir sortir du dortoir... . Ces préparatifs permirent de faire passer un peu plus de temps... mais il n'était que 6h.. . Trop tôt pour aller manger.

Il descendit les escaliers pour se retrouver dans la salle commune. Son regard se posa sur les différents éléments de la pièce : les fauteuils, la salle de travail, le coin pour s'amuser, la cheminée,... . Tout cela paraissait surnaturel, voir glacial lorsqu'il n'y avait personne. Non, ce n'était pas ici qu'il voulait rester le peu de temps à attendre l'heure du réveil officiel.

Il poussa donc la porte de la salle commune et entendit presqu'aussitôt le ralement de la Grosse Dame qui se plaignait d'être réveillée si tôt. Ah là là, quel caractère elle a cette bonne femme... .

Mais bon, mieux vallait ne pas trop rester dans les couloirs, Rusard veille peut-être lui aussi... d'ailleurs il aurait dû prendre sa cape d'invisibilité, cela aurait été plus raisonnable.. . Raisonnable? Mmmm voilà un mot qu'Harry connaissait mais n'appliquait pas toujours, un peu de piment de temps en temps n'était pas pour lui faire du tord. Au pire il se ferait prendre, et puis il se voyait mal faire demi-tour et entendre encore les protestations du tableau.

C'est ainsi qu'il se retrouva dans ce couloir en train de briser le silence pesant par des bruissements de pas... .